lundi 17 octobre 2011

Pour des primaires organisées par l'Etat

Vous imaginez, en 2017, quand la droite et la gauche républicaines organiseront leurs primaires à l'image de celles du PS, chacune de leur côté ?
On peut en effet raisonnablement penser qu'à droite, il y en aura puisque Sarkozy ne pourra plus se présenter. A gauche aussi, tant celles de 2012 ont été un succès, sauf à ce que, si Hollande est élu, on décide finalement qu'il sera le candidat "naturel" du PS - et si cela se produit, comptez sur moi pour dénoncer l'incohérence par rapport aux critiques d'aujourd'hui...
Alors en 2017, qui fera voter les sympathisants de son bord en premier, laissant au deuxième bord un avantage énorme pour affiner sa stratégie ? Et si les dates de vote coïncident, dans quels bureaux voterons-nous, et qui les tiendra ? Et pour quelle compensation financière ? Qui dépouillera quels bulletins ? Et les débats dans les médias, vous y avez pensé ?
Tout ceci nous réserve une belle cacophonie... Sauf si...
Sauf si l'Etat, prenant acte d'une nouvelle attente citoyenne et démocratique, réglemente et organise lui-même les primaires ! Et c'est un libéral qui vous parle... Libéral et républicain, vous répondrais-je, il y a là une mission pour l'Etat.
Comme pour les élections institutionnelles, Il déploierait les moyens nécessaires au bon fonctionnement uniforme et équilibré des primaires, qui seraient cette fois-ci réellement citoyennes, et pas seulement socialistes.
Equilibre dans le déroulement des élections le même jour, équilibre médiatique aussi puisque les débats auraient lieu sur la même période, avec éventuellement des débats croisés entre les candidats de camps adverses.
Je n'y vois que du positif pour plus de transparence et de démocratie.
Idée à creuser, certainement...

dimanche 9 octobre 2011

La Primaire de gauche, un modèle pour la droite

J'y étais ce matin, dans le bureau de vote de mon quartier. Non, pas pour voter ; j'accompagnais simplement une électrice désireuse de participer à ce grand mouvement démocratique. Alors j'ai pu voir de mes yeux ce que je m'imaginais déjà : beaucoup de participation dans ce bureau parisien, et beaucoup d'enthousiasme et de fierté parmi les organisateurs et les électeurs. Nous verrons ce soir si ce rassemblement aura connu la même ampleur dans toute la France.

A la différence des élections institutionnelles, où tous les bords politiques se cotoient et s'observent du coin de l'oeil, il n'y avait ici que les sympathisants de gauche pour prendre une part active - ou du moins je l'espère. L'ambiance y était donc très différente, presque familiale : la confiance régnait, l'atmosphère était détendue et le responsable du bureau remettait même des bonbons aux enfants. Certes il y avait six candidats et la compétition était de rigueur, mais ce pacte autour des "valeurs de la gauche", auxquelles chaque électeur devait adhérer pour voter, créait un lien loyal entre tous, presque intime.

Entre parenthèses, c'est bien le seul point que je peux critiquer ici de façon négative : quelles "valeurs de la gauche" ? En a-t-elle le monopole ? Pourquoi ce mot de "valeur" qui crée de la confusion et joue de façon très proche avec la morale ? Et le "projet d'une société de liberté, d'égalité, de fraternité, de laïcité, de justice et de progrès solidaire" est-il l'apanage de la gauche ? Bien sûr que non, et à ce titre, presque n'importe qui, pourvu qu'il soutienne sans réserve notre Constitution, pouvait voter, puisque ce projet est déjà inscrit dans le marbre constitutionnel qui ne concerne pas que la gauche...

Malgré cela, je suis très admiratif de cette Primaire et de la façon dont elle a été organisée, et je souhaite qu'elle serve de modèle à la droite républicaine. Je pense qu'en 2017, elle sera incontournable ; j'espère qu'elle sera aussi ouverte, avec le même esprit de confiance et d'adhésion autour des "convictions de droite".

mercredi 14 septembre 2011

Juif ou pas juif

C'est le nom d'une application que l'on peut acheter sur l'appStore d'Apple et télécharger sur son iPhone.

Il suffit de rentrer un nom pour savoir si la personne qui le porte est juive ou pas.

Je suis affolé par l'app, bien sûr, mais aussi et surtout par nombre de commentaires à son sujet.

Allez les lire, c'est édifiant.

Quelques notes rapides:

- la liberté connait des limites, dans notre République : elle s'arrête là où commence celle des autres. Or, tout le monde ne souhaite pas afficher ses croyances religieuses ou ses origines ethniques. Libre de le faire à ceux qui le veulent, mais personne ne peut obliger les autres à sortir de la discrétion

- ce grand principe est dans notre Constitution ("Dieu" merci!), et aussi dans la loi : celle de 1978 sur l'informatique et les libertés qui prohibe ainsi les fichiers divulgant les appartenances religieuses ou ethniques ou politiques ou encore l'état de santé, etc. sans l'accord des intéressés ; cette app n'est autre qu'un fichier qui viole la Constitution et la loi

- la transparence totale, même sur internet, est un danger : nos libertés ont besoin d'intimité, sinon c'est 1984 de Georges Orwell

- à ceux qui parlent de liberté, de transparence, de lutte contre la censure, de fierté d'appartenance, d'absence de honte à avoir d'être juif pour défendre cette application odieuse, relisez donc la Constitution, la Loi et 1984...

lundi 13 juin 2011

Ochlocratie

L'ochlocratie est le gouvernement par la foule ("okhlos") au sens péjoratif du terme, c'est-à-dire la masse vulgaire et médiocre qui par exemple "lynche" autrui par pulsion collective.

Le courant ochlocratique pourrait qualifier la tendance d'un groupe, influencé par certaines personnes en son sein, à agir non dans l'intérêt général, mais dans l'intérêt individuel des influenceurs.

Je ne suis pas de ceux qui jettent la pierre sur l'internet, au contraire. L'internet n'a pas de conscience et n'est qu'un vecteur d'expression libre parmi d'autres qu'il faut donc absolument défendre et renforcer. On y trouve alors le meilleur et le pire en fonction de ce qui s'y dit.

A propos du pire, force est de constater qu'il prend souvent la forme de ce fameux courant ochlocratique. Il n'y a qu'à observer les vulgarités et grossièretés échangées par exemple entre militants politiques de tous bords entre eux ou au sujet de personnalités emblématiques : au lieu de critiquer l'action politique, on préfère détruire la personne, l'individu qu'il soit responsable d'un parti ou simple partisan.

Alors qu'il serait très facile d'éviter ce lynchage récurrent en étant soi-même un peu plus raisonnable et respectueux...

Le sens critique, sens essentiel

Deux articles récents ont attiré mon attention et j'ai voulu mettre en perspective leur contenu l'un par rapport à l'autre :

- Sur Internet les foules ne sont plus sages, sur le blog Psychologik de Yann Leroux au sujet d'une étude réalisée par des sociologues et des spécialistes en systèmes.

La sagesse des foules, concept généralement ancré dans l'inconscient collectif et qui repose plus ou moins sur le théorème de Descartes par lequel le bon sens est la chose la mieux partagée du monde, suppose à la base que l'appréciation moyenne d'un groupe sur une décision à prendre est plus proche de la décision optimale que chacune des appréciations individuelles dans le groupe.

Selon l'étude en question, cette sagesse collective peut être faussée dans le temps si le groupe est soumis à une certaine influence sociale, par deux effets statistiques et un autre psychologique.

"L'effet de l'influence sociale" elle-même conduit, par convergence, à réduire la diversité du groupe quand ses individus se départent de leur propre appréciation sous l'impulsion d'autres individus plus influents et adoptent l'appréciation personnelle de ceux-ci. Cette réduction est opérée sans qu'en soit améliorée la justesse de l'appréciation moyenne du groupe sur la décision à prendre. "L'effet de réduction de champ" vient en effet courber cette appréciation moyenne vers une appréciation faussée, détournée sous l'action de l'influence sociale, dont le groupe devient alors porteur. "L'effet de confiance", psychologique, renforce à l'excès la confiance des individus du groupe dans leur appréciation collective biaisée à cause des deux premiers effets et donc non conforme à ce que serait en fait l'appréciation moyenne objective du groupe.

- Le risque de l'individualisation de l'internet, relayé par Xavier de la Porte dans internetactu.net.

L'individualisation provient des résultats de recherche dans Google, qui depuis fin 2009 ne sont plus uniques pour chaque requête, mais personnalisés en fonction du profil de la personne qui a lancé la requête (encore faut-il que cette personne soit reconnue par Google, donc identifiée par son compte Google ; les recherches sont les mêmes en anonyme).

Le risque est alors que chacun soit conforté dans sa propre vision du monde (et on retrouve ici "l'effet de confiance"), à l'abri des idées divergentes puisque celles-ci, ne répondant pas au profil donné, ne sortent plus dans la liste des résultats de la recherche.

Deux articles qui finalement mettent le doigt sur la manipulation dont on peut être soi-même victime, sur l'internet ou IRL, à force de ne fréquenter, lire ou écouter que les mêmes personnes et à ne pas avoir la curiosité de voir ailleurs si les idées ne sont pas plus vertes.

Deux articles qui trouvent leur expédient tout simplement dans le sens critique, qui prend toute sa dimension quand on prend la hauteur nécessaire sur chaque allégation, quand on peut la prendre grâce à son bagage culturel et éducatif.

Donnez donc tort à Huxley, pour qui la plupart des êtres humains ont une capacité infinie à tout prendre pour acquis...



vendredi 22 avril 2011

Mémoire et informatique

Pierre Assouline relaye un problème préoccupant dans le Monde du Livre, celui de la disparition des documents préparatoires d'une œuvre littéraire depuis que les auteurs sont passés de la plume au clavier, du papier au fichier électronique.

La mémoire vide des temps informatisés

Faute de notes manuscrites, de brouillons, d'essais, les travaux d'interprétation et d'exégèse des ouvrages intellectuels deviennent plus difficiles.

L'informatique ne serait alors qu'un vaste chantier en sursis, une jachère infinie, fragmentée et constamment réinitialisée, effacée, tronquée, remplacée, "crashée" et finalement non archivée.

Ne subsistent que les oeuvres finies et encore, lorsque celles-ci sont bien conservées.

Cela rejoint à mon avis le problème bien plus général de la conservation des données numériques.

Les données numériques à l'épreuve du temps (Le Monde)

C'est bien beau de prétendre que le numérique est universel et éternel, mais ses supports digitaux, eux, ne le sont pas. CD, disques durs, clés USB, tous les supports sont périssables.

De même, les formats utilisés sont en perpétuelle évolution et la rétrocompatibilité n'est pas toujours assurée par les développeurs. Qui dit qu'une simple image d'aujourd'hui pourra être "lue" dans 5 ans ?

Il me semble essentiel que chacun, personnellement, prenne conscience de cette problématique et agisse pour la sauvegarde et la pérennité de ses propres données, pour soi et ses enfants. Et finalement, pour l'humanité tout entière.


Mon appendice est connecté

Je me suis senti concerné à la lecture de cet article sur owni.fr :

Un nouvel appendice pour l’espèce humaine?

Diantre, mon iPhone est bel et bien un nouvel organe, externe certes (pour l'instant) mais omniprésent et connecté en permanence.

Il n'y a qu'à voir les photos sur lesquelles on m'a surpris, toujours l'engin rivé à la main...

D'où vient ce besoin de connexion au réseau mondial ? Le cerveau ne se suffit plus à lui-même, il lui faut communier avec l'Infosphère (voir Hypérion, de Dan Simmons).

Et à quand l'implant cérébral ? Plus pratique qu'un écran qui occupe une main et un oeil sans arrêt... Quand je parlais de cyborg !


Alain Madelin évoque l'hypercroissance à venir

Alain Madelin se demande dans la Tribune si la France saura profiter de l'hypercroissance du nouveau monde qui s'ouvrira à nous dans une dizaine d'années.

Lire l'article

Beaucoup de réflexions fleurissent en ce moment sur la "Singularité". Celle de Madelin en est une variante fort intéressante.

J'ai toujours apprécié ce libéral, et regretté qu'il quitte la vie politique trop vite. Mais il oeuvre encore pour le bien commun.

En tout cas, je partage totalement sa vision de notre proche avenir, où croissance et progrès révolutionneront bien des choses.

Pour lui, "nous sommes au pied d'un Himalaya de progrès scientifiques et techniques et nous n'avons encore grimpé que de quelques mètres".

J'en suis aussi persuadé.

Merci à Aymeric Pontier d'avoir signalé cet article intéressant sur son blog.

Tribulations d'un merle icaunais au sortir du nid

Voyez-vous ce nid ?






Quatre petits merles s'y blottissaient encore hier, bien au chaud et en sécurité. Leur maman (ou leur papa ?) allait et venait pour les nourrir, après une chasse fructueuse aux vers de terre dans la carrière.

Ce matin, ils étaient tous partis. Tous ? Non, il en restait encore un qui résistait à l'appel de la liberté.







Son calvaire ne faisait que commencer. Niark.

A l'approche d'enfants surexcités, hurlant et gesticulant, ce passereau apeuré se jeta dans le vide et, quarante centimètres plus bas, se mit à courir sur ses frêles brindilles de pattes, piaillant et secouant frénétiquement ses bras encombrants et plein de plumes dont il se demandait à quoi ils pouvaient bien lui servir.

Heureusement, j'étais là. Je le pris délicatement dans mes mains protectrices et le remis dans son petit nid au fond duquel il se terra de terreur.

Sur ces entrefaits, petit-déjeuner, à trois mètres du nid. J'entendais le merle appeler timidement ses parents. Sa maman (ou son papa) finit par l'entendre et entama une manoeuvre d'approche discrète, presque à l'abri des regards d'humains. Le petit, rassuré par la présence de sa génitrice (ou géniteur), s'enhardit et sauta à nouveau de son havre de paix.

Grave erreur stratégique ; c'était ignorer un ennemi bien plus féroce et dangereux que les enfants. Fili.

Scrutant ce petit être chétif et sans défense, incapable d'opposer une quelconque défense, le molosse vit remonter ses gènes de chasseur, grogna, aboya et fonça, les yeux injectés de sang, la bave aux babines!

La course poursuite qui s'ensuivit fut d'une violence inouïe. L'oisillon filait à perdre haleine le long d'une ligne droite qui traversait la carrière d'un bout à l'autre et finissait sous un tas de bois. Le chien aboyait, reniflait et pourchassait sa proie, sans jamais l'approcher à moins de deux centimètres (on ne sait jamais, on n'est jamais trop prudent).

Le jeune merle finalement atteint sans encombre son bunker et jura qu'on ne l'y reprendrait plus. Et Fili s'en retourna, fier de sa chasse palpitante, à l'affût de nouvelles aventures campagnardes.



lundi 18 avril 2011

Singularité

Sans être trop manichéen, deux visions de notre avenir s'affrontent. Comme toujours, c'est l'entre-deux qui devrait être dans le vrai, mais voyons les deux extrêmes.

Celle, assez terrible, que reflète l'article de Michel Rocard & co dont j'ai déjà parlé dans mon dernier billet. "Le genre humain menacé".

Lire l'article du monde

On y parle de destructions, d'effondrement, de catastrophes, d'échecs, de dévoiement du progrès... Ça se passe de commentaire.

Et puis il y a l'autre paradigme. Celui de la Singularité.

Amusant, d'ailleurs, de tomber sur cet article le lendemain de mon billet sur les cyborgs et le pétrole : "Que se passera-t-il le jour où les ordinateurs seront plus intelligents que les humains ?".

Lire sur internetactu.net

Cette Singularité, c'est-à-dire, l'émergence d'une intelligence artificielle marquant le point de départ d'une croissance technologique d'un ordre supérieur, pourrait être la réponse à tous nos soucis énergétiques, environnementaux, sociaux, etc.

Cela dit, elle pourrait être aussi le pire de nos cauchemars, comme le relève objectivement l'auteur de l'article.

D'un naturel optimiste, je reste sur mon idée, celle qui nourrit mes réflexions depuis des années : oui, nous connaissons un progrès phénoménal dans tous les domaines, notamment technologique. Non, ce progrès n'est pas près de s'arrêter, malgré ce qu'on essaye de nous faire croire (fin de la civilisation, évolution en panne, déclin de l'humanité, terre en perdition, climat déréglé, ressources finies).

Il suffit d'ouvrir les yeux et d'observer autour de soi pour réaliser l'ineptie de ces propagandes obscurantistes, souvent véhiculées par les intégristes de tous bords (religieux, révolutionnaires, écologistes et autres).

Et oui, qui dit progrès dit solutions de demain aux problèmes d'aujourd'hui.

Je ne dis pas qu'il suffit d'attendre que tout arrive en se tournant les pouces. Le progrès ne se fait pas tout seul, mais avec l'aide de chacun, à son propre niveau, y-compris dans les mentalités. Au lieu de vouloir détruire ce qui nous fait vivre mieux chaque jour, continuons au contraire d'améliorer nos conditions d'existence pour nous et nos enfants.

Et vivement quand même ma prochaine IA intégrée, ce sera encore plus facile avec.

dimanche 17 avril 2011

Le cyborg après le pétrole ?

Un rapport de la HSBC, l'une des plus grandes banques du monde, indique que nous n'en avons plus que pour 50 ans de pétrole avant la pénurie.

Energy In 2050

Quant à l'Agence Internationale de l'Energie, elle estime que la production de pétrole a déjà atteint son apogée.

Rapport de l'AIE (voir page 7, "La production de pétrole brut se stabilise plus ou moins autour de 68‑69 Mb/j à l'horizon 2020, mais ne retrouve jamais le niveau record de 70 Mb/j qu'elle a atteint en 2006").

Nous entrons vraisemblablement dans une période où le coût du pétrole augmentera sans cesse jusqu'au jour où, on ne sait pas trop quand, trop cher et trop rare, personne ne pourra suivre.

Entretemps, et surtout à la fin de cette période, que deviendrons-nous ?

Pour Michel Rocard et 2 co-auteurs d'un article amusant, certains d'entre nous se cyborgiseront ! Pour eux, cela semble terrible, une déchéance, l'effondrement du genre humain, l'apparition de sous-espèces !

Lire l'article du monde

Pourtant, que d'opportunités dans ce nouveau monde où, grâce à la technologie, tout devient possible, au niveau planétaire comme au niveau moléculaire.

Une planète bleue, protégée désormais du pétrole et de la pollution qu'il génère ; des hommes affranchis de leurs limites physiques et biologiques.

Que du bon, en fait, alors vivement la pénurie de pétrole !






Location:Rue du Faubourg Saint-Antoine,Paris,France

dimanche 10 avril 2011

Campagne

Se retrouver au retour des beaux jours au vert sous le soleil, quel bol d'oxygène.

La maison aussi en a besoin, de l'air. Vade retro, humiditae :p










Quant au chien, n'en parlons pas! Fili déguste dans tous les sens du terme, la liberté et les pissenlits...










Et quand les enfants sont à la mer, les parents jardinent.

Salades...










Tomates...